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François Asselineau sur l’appel du 10 septembre : entre méfiance et réveil populaire

, par  Frederic de Longpré , popularité : 36%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Bonjour Visiteur à partir du 15 juillet 2025

Le 23 juillet dernier, François Asselineau a publié sur sa chaîne Youtube personnelle, une longue intervention sur l’appel à la mobilisation du 10 septembre. Fidèle à son style rigoureux et méfiant, il y pointe l’absence de structure claire, le flou des mots d’ordre, l’anonymat des initiateurs, ainsi qu’un étrange relai médiatique qui, selon lui, pourrait indiquer une opération de manipulation. Ces remarques ne sont pas sans fondement. Asselineau parle avec l’expérience d’un homme qui, depuis près de vingt ans, analyse les rouages du système de domination euro-atlantiste, et qui sait combien ce système excelle dans l’art de la diversion contrôlée.

Son parcours force le respect car il a joué un rôle essentiel dans la ré-information de milliers de Français, ouvrant les yeux sur la perte de souveraineté monétaire, militaire, juridique, législative de notre pays. Il a popularisé l’analyse juridique des traités, démontré l’impasse du « changement de l’intérieur » de l’Union européenne, et exposé avec clarté la collusion entre pouvoir politique, médias et oligarques. Ce travail de fond, pédagogique, patient, est une contribution majeure au réveil national.

Mais ce réveil ne se fait pas seulement dans les conférences, il se manifeste aussi dans la rue, dans les collectifs, dans les réseaux, parfois de manière confuse ou désorganisée, mais toujours sincère. L’appel du 10 septembre n’est pas une opération structurée : c’est un cri, un signal, l’expression brute d’un ras-le-bol profond. Et si cette expression ne correspond pas aux canons classiques de l’action politique, elle n’en est pas moins légitime.

Asselineau reproche à ce mouvement son absence de programme, de direction, de clarté. Il redoute qu’il ne soit, comme les Gilets jaunes, instrumentalisé, puis discrédité. Il redoute que cette révolte, faute d’encadrement, ne soit étouffée dans l’œuf. Ces craintes sont fondées, mais elles ne doivent pas devenir un prétexte à l’inaction ou au repli, car l’histoire ne prévient pas, elle s’écrit dans le tumulte, pas dans les marges d’un programme électoral.

La vérité, c’est que l’appel du 10 septembre montre que les Français veulent bouger. Ils n’attendent plus un chef officiel ni une procédure validée par le système. Ils veulent exister politiquement. Et s’ils le font maladroitement, il ne faut pas les mépriser, il faut les aider. Structurer sans dominer. Orienter sans récupérer. S’engager sans imposer. C’est le défi que nous devons relever.

Le Front Nationaliste que nous appelons de nos vœux ne se construira pas contre les autres patriotes, mais avec eux. Nous avons besoin des militants UPR comme de ceux des autres mouvements sincères. Ce qui compte désormais, ce n’est pas la bannière, c’est la cause : le relèvement de la France, la restauration de sa souveraineté, la défense de son peuple. Il y a place, dans cette dynamique, pour tous ceux qui aiment ce pays.

François Asselineau ne croit pas que le 10 septembre puisse déboucher sur autre chose qu’une nouvelle désillusion. Peut-être se trompe-t-il, peut-être pas ? Mais ce qui est certain, c’est que ce jour-là, des milliers de Français manifesteront leur volonté de dire non, et cela mérite d’être salué sans mépris.

Nous voulons une révolte constructive, ordonnée, enracinée. Mais pour cela, il faut commencer par ne pas décourager ceux qui veulent se lever. Le 10 septembre est un point d’appui, à nous d’en faire un point de départ.

Voir en ligne : https://jeune-nation.com/actualite/...