A partir de 1830, Douéra a d’abord été un camp et un hôpital militaire implanté à la place d’un poste de surveillance turc appelé Bordj-El-Hamar sur un promontoire qui domine la plaine de la Mitidja et surtout sur la route principale d’Alger à Blida. Il a été le point le plus avancé de la conquête et l’étape principale sur la route de la plaine qui vit tant de fois la chevauchée de Bugeaud, le soldat laboureur.
Douéra est aussi un village dont l’enfance fut ingrate ; consolidé peu-à-peu par les soldats constructeurs : tracé du village, construction des routes, puits, défrichement des terres etc... Il englobait, alors, le territoire des communes de Saint-Ferdinand, Mahelma, Sainte-Amélie, Baba-Hassen et Crescia, avant que certains deviennent autonomes.
SAINTE-AMELIE : Centre de population créé par arrêté du 23 mars 1843 dans la commune de Douéra, au lieu dit Ben Omar, construit par des condamnés militaires.
Sainte-Amélie pour rendre hommage à la famille royale. Amélie est le deuxième prénom de sa maman : Marie Amélie de Bourbon fille du roi des Deux Siciles [Royaume de l’Italie méridionale formé du royaume de Sicile (insulaire) et du royaume de Naples (Sicile péninsulaire) et qui dura de 1442 à 1458 et de 1816 à ...] et reine des Français depuis 1830.
Bonne Journée à Tous
Jean-Claude ROSSO