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« Reconnaître » les décombres du mortuaire Palestinien (Dossier)

, par  Robert Bibeau , popularité : 9%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Bonjour Visiteur à partir du 15 juillet 2025

À l’ONU, les puissances occidentales poussent à la reconnaissance d’une Palestine fantôme pour sauvegarder Israël

par Joseph Massad

Le 12 septembre, l’Assemblée générale des Nations unies a voté massivement en faveur d’une résolution en vue de relancer une utopique et funeste solution à deux États.

Adoptée par 142 États, la « Déclaration de New York » préparait la voie d’un sommet prévu le 22 septembre pour encourager une plus grande reconnaissance d’un État palestinien fantomatique.

Ces derniers mois, nombre de gouvernements occidentaux se sont alignés sur ce projet d’État prôné par la France et l’Arabie saoudite.

La conférence de l’ONU a eu lieu alors que le génocide israélien à Gaza en est presque à sa deuxième année, avec au moins 64 000 Palestiniens tués et une crise humanitaire catastrophique infligée par un affamement instrumentalisé et par la destruction systématique du territoire.

En même temps qu’Israël poursuit sa solution finale contre Gaza, sa belligérance s’est étendue au-delà de Gaza vers le Liban, la Syrie, le Yémen, l’Iran, la Tunisie et même le Qatar où ses frappes contre Doha le mardi 9 septembre et tué six personnes par la même occasion.

Et, en effet, les gouvernements qui continuent d’encourager la guerre israélienne d’annihilation prétendent désormais se faire les champions de l’« indépendance » palestinienne.

Le but apparent de cette manœuvre est de « réaliser une paix juste et durable au Moyen-Orient » (sic). Son but réel, toutefois, est de sauver Israël de lui-même en sauvegardant son droit à rester un État suprémaciste, souscrit par des dizaines de lois qui privilégient les colons juifs et leurs descendants par rapport aux Palestiniens autochtones.

La reconnaissance occidentale d’un État palestinien fictif s’appuie entièrement sur leur reconnaissance de longue date de l’État raciste d’Israël en même temps. Elle a également été orchestrée afin d’étayer l’Autorité palestinienne collaboratrice comme un sous-traitant fiable de l’occupation coloniale d’Israël de la terre palestinienne en la baptisant « État ».

Quand les puissances occidentales reconnaissent un État palestinien non existant en défiant la réalité de sa non-existence, les questions centrales de l’actuelle colonisation juive israélienne – la reprise de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie, tout en terrorisant les Palestiniens autochtones sur place, sans parler de la guerre génocidaire sans relâche contre Gaza – sont reléguées à l’arrière-plan.

Au vu des efforts français et saoudiens, la lutte ne consiste plus à vouloir renverser la colonisation juive de peuplement ni à mettre un terme aux pogroms incessants en Cisjordanie. En lieu et place, elle vise à diriger tous les efforts internationaux – y compris cette conférence obscène – pour assurer la « reconnaissance » d’un État non existant. @@b@@De précédentes tentatives@@/b@@

Le sommet de ce mois n’est pas la première tentative en vue d’établir un État palestinien.

Le 22 septembre 1948, le Gouvernement de toute la Palestine (ou pan-palestinien – GTP) était fondé à Gaza et revendiquait la souveraineté sur toute la Palestine mandataire.

En pratique, il ne pouvait opérer que dans ce qui est devenu la bande de Gaza, après l’établissement de la colonie israélienne de peuplement au mois de mai précédent et de l’occupation israélienne de la moitié du territoire que le plan de partition de l’ONU avait désignée en tant qu’État palestinien.

Six des sept membres que comptait à l’époque la Ligue des États arabes reconnurent immédiatement le GTP. Seule la Jordanie, qui contrôlait la Palestine centrale et orientale, qu’elle allait annexer l’année suivante et rebaptiser « Cisjordanie » (la « Rive gauche » du Jourdain), refusait d’accorder cette reconnaissance. L’Occident reconnut bien vite l’annexion par la Jordanie de la Cisjordanie, mais pas celle de Jérusalem-Est.

En raison de l’hostilité de l’Occident à l’égard du GTP et de la complicité dans la division de la Palestine entre Israël et le roi Abdallah Ier de Jordanie dans le but d’empêcher toute souveraineté palestinienne, le GTP s’estompa et finit par se dissoudre en 1953.

En 1988, le Conseil national palestinien – le Parlement palestinien en exil, un organe de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) – proclama unilatéralement l’« indépendance » à Alger en soutien au Premier Soulèvement palestinien (1987-1993), que l’OLP allait en fin de compte écraser, puisque tel était le prix qu’il avait promis de payer pour signer les accords d’Oslo en 1993.

Alors que des dizaines de pays se précipitaient pour reconnaître cet État indépendant inexistant, les États-Unis refusaient catégoriquement de le faire.

En fait, les EU avaient été en partie responsables du blocage de l’indépendance palestinienne en 1947, quand ils avaient fait pression sur plusieurs pays pour qu’ils modifient leurs votes en dernière minute et qu’ils soutiennent la Résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations unies – le plan de partition.

Grâce aux efforts américains, ce plan octroya la majeure partie de la Palestine à la minorité des colons juifs, dont les EU s’empressèrent de reconnaître l’État en mai 1948.

Les EU prirent également soin de ne pas reconnaître le GTP, une stratégie qu’ils conservèrent en refusant de reconnaître la déclaration d’indépendance de l’OLP en 1988. @@b@@Après Oslo@@/b@@

Après les accords d’Oslo, en 1993-1994, qui donnèrent naissance à l’Autorité palestinienne (AP), les négociations avec Israël sur les questions cruciales – l’indépendance, les frontières, Jérusalem et le retour des réfugiés – ne se matérialisèrent jamais, malgré le passage d’une période d’intérim de cinq ans qui avait été convenue et qui devait se terminer en mai 1999.

Puisque les pourparlers concernant le « statut final » n’avaient même pas commencé, la président de l’AP, Yasser Arafat, menaça de déclarer l’indépendance de la Palestine dans la totalité de la Cisjordanie, à Jérusalem-Est et à Gaza – des territoires où l’AP n’exerçait soit qu’un contrôle très limité soit aucun contrôle réel. Au milieu des menaces américaines et des mises en garde des gouvernements arabes proaméricains, Arafat fit marche arrière.

Les tentatives suivantes de l’AP en vue d’être reconnue par l’ONU en tant qu’État furent accueillies par des menaces de veto américain et par la suppression du financement américain des organisations de l’ONU qui allaient oser abonder dans ce sens.

L’UNESCO admit la Palestine comme État membre en novembre 2011, mais perdit par la suite son financement de la part des EU.

Même si l’AP ne déclara jamais un État palestinien (seule l’OLP l’a fait), suivant ainsi la résolution 67/19 de l’Assemblée générale de l’ONU , qui élevait par une majorité écrasante le statut de la Palestine au rang d’« État observateur non membre » en novembre 2012, l’AP se mit officiellement à utiliser le nom « État de Palestine » dans ses documents officiels et baptisa « ambassade » le bureau de sa mission à Washington DC – que le président américain Donald Trump ferma en 2018 au cours de son premier mandat à la présidence. @@b@@La poussée à la reconnaissance@@/b@@

Capitalisant sur le génocide israélien à Gaza, l’AP, qui fonctionne comme un agent loyal de l’occupation israélienne depuis 1993, a insisté pour obtenir, en guise de récompense pour son obéissance aux diktats israéliens, une reconnaissance accrue de l’État palestinien imaginaire par les pays européens mêmes qui avaient été les participants actifs au génocide israélien.

L’an dernier, cet effort s’est accéléré pour inclure plusieurs de ces pays, quoique pas les principaux facilitateurs du génocide.

En mai 2025, 143 pays sur 193 dans le monde avaient reconnu la Palestine comme État indépendant. Ce nombre va augmenter d’au moins une demi-douzaine ce mois-ci, et comptera même d’importants partenaires israéliens dans le crime : la France, le Canada, l’Australie et le Royaume-Uni, auxquels on peut ajouter la Belgique, le Portugal, Malte et peut-être la Finlande.

Les EU, le principal complice d’Israël dans ses crimes contre le peuple palestinien, ont conservé la position qu’ils avaient adoptée dès 1948 : empêcher les Palestiniens d’établir un État fantomatique, à plus forte raison un État réel.

Toutefois, la Première ministre italienne, Georgia Meloni, s’est opposée au projet de reconnaissance, prétendant que « reconnaître l’État de Palestine avant qu’il soit établi pourrait s’avérer contre-productif ». Elle avait ajouté : « Je suis très favorable à l’État de Palestine, mais je ne suis pas partisane de le reconnaître avant de l’établir ».

Elle a raison. @@b@@Des déclarations creuses@@/b@@

La question de déclarer l’indépendance d’un État avant sa création et avant son indépendance réelle n’est pas aussi étrange qu’il y paraît d’abord.

En effet, certains pays ont proclamé leur indépendance très longtemps avant de l’obtenir, y compris les EU, qui se déclarèrent indépendants en 1776, alors que les Britanniques ne furent pas vaincus avant 1783. Les Français reconnurent l’indépendance américaine en 1778.

Les Grecs ont suivi en proclamant leur indépendance en 1822, même si leur révolution contre les Ottomans ne fut pas victorieuse avant la fin de cette décennie. En 1830, les puissances européennes qui avaient aidé les Grecs reconnurent leur nouvel État – et s’empressèrent de mettre le grappin dessus. Par contre, Haïti proclama son indépendance en 1804, 13 années après le début de sa révolution et après que les anciens esclaves avaient réussi à renverser l’esclavage, les colons français et l’État colonial français. Toutefois, les EU toujours esclavagistes, refusèrent de reconnaître Haïti jusqu’en 1862.

Dans le cas des EU, de la Grèce et de Haïti, ceux qui déclarèrent leur indépendance étaient ceux qui combattirent afin de chasser l’empire de leur État en devenir.

Dans le cas de l’AP, toutefois, les pays impérialistes européens cherchent à accorder la reconnaissance d’un État indépendant palestinien, non à la résistance qui combat les colons, mais aux collaborateurs du colonialisme israélien et de son occupation.

Ce n’est peut-être pas le but de Meloni, mais ce devrait être la préoccupation de ceux qui pensent qu’une telle reconnaissance fera cesser plutôt qu’approfondir le colonialisme et le contrôle des Israéliens – et consolidera plus encore leurs collaborateurs palestiniens. @@b@@Un exercice vain@@/b@@

Après avoir refusé pendant des décennies le droit à l’indépendance des Palestiniens, les États impérialistes occidentaux et les colonies de peuplement blanc sont aujourd’hui décidées à élargir le nombre de pays reconnaissant le droit palestinien à l’autodétermination et au statut d’État.

Mais la conférence de ce dimanche n’a rien fait de plus que de rassurer Israël de ce que son droit à l’existence en tant qu’État terroriste/raciste/théocratique/suprémaciste ‘juif‘ sera mieux garanti par la reconnaissance d’un État palestinien fictif par ses sponsors.

Les EU et Israël refusent d’accepter le « oui » comme réponse et ils croient que les Palestiniens, y compris l’AP collaboratrice, doivent se voir refuser à jamais ne serait-ce qu’un symbole d’indépendance et d’État.

Les Européens et les régimes arabes qui attisent cette initiative, par contre, croient que les attributs de l’« indépendance » constituent la meilleure façon de court-circuiter les aspirations palestiniennes et de faire dérailler leur lutte pour la libération en une illusion d’État qui ne fera rien pour menacer la suprématie israélienne.

Ce qui, par conséquent, restera de cette reconnaissance internationale sera la partie qui affirmera Israël comme un État suprémaciste juif existant à côté d’un État palestinien non existant et qui ne verra jamais le jour.

Comme je le prétendais ici-même l’an dernier, la seule façon de ces États de pénaliser Israël diplomatiquement consiste à supprimer la reconnaissance du droit d’Israël à être un État suprémaciste juif, à la boycotter et à lui imposer des sanctions internationales jusqu’à ce qu’il abroge enfin toutes ses lois racistes.

Sans cela, la conférence tout entière n’est qu’un exercice vain et elle constitue une preuve de plus de l’actuelle complicité de ses participants dans le génocide perpétré par Israël contre le peuple palestinien.

source : Middle East Eye via France-Irak Actualité

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par @@b@@Caitlin Johnstone. Sur « Reconnaître » les décombres de la Palestine – Réseau International @@/b@@

Les responsables israéliens qui déclarent qu’il n’y aura jamais d’État palestinien discréditent complètement tous les libéraux occidentaux partisans de la solution à deux États qui ont passé deux ans à condamner le Hamas parce qu’il n’a pas cherché à obtenir sa libération par les voies officielles.

Royaume-Uni, Canada et Australie : N’ayez crainte, Palestiniens ! Nous sommes là pour vous sauver ! Palestiniens : Vous allez mettre fin au génocide ?

Royaume-Uni, Canada et Australie : HAHAHAHAHA ! Non ! Oh mon Dieu, non. Haha ! Non, nous allons donner un grand coup de pouce à l’idée de votre éventuelle création d’un État !

Palestiniens : Allez-vous au moins cesser de leur envoyer des armes ?

Royaume-Uni, Canada et Australie : LOL non.

En réponse à l’annonce par le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie de leur reconnaissance d’un État palestinien, Benjamin Netanyahou a proclamé qu’Israël ne permettrait jamais l’existence d’un tel État.

« Cela n’arrivera pas. Il n’y aura pas d’État palestinien à l’ouest du Jourdain », a déclaré Netanyahou, ajoutant qu’Israël continuerait à étendre ses colonies en Cisjordanie.

Il est amusant de constater que les partisans d’Israël prétendent que dire « de la rivière à la mer, la Palestine sera libre » est un crime de haine génocidaire, mais qu’il est apparemment acceptable de dire que de la rivière à la mer, la Palestine

ne sera pas

libre. Même si vous le dites tout en commettant en réalité un génocide.

Les responsables israéliens qui déclarent qu’il n’y aura jamais d’État palestinien discréditent complètement tous les libéraux occidentaux partisans de la solution à deux États qui ont passé deux ans à condamner le Hamas parce qu’il n’a pas poursuivi sa libération en passant par les voies officielles.

Cela me rappelle cette citation de Jon Stone que l’on voit parfois circuler : « L’une des raisons pour lesquelles les gens insistent pour que vous utilisiez les voies appropriées pour changer les choses est qu’ils contrôlent ces voies et sont convaincus que cela ne fonctionnera pas ».

Occidental : Je soutiens la solution à deux États.

Israël : Il n’y aura jamais d’État palestinien.

Occidental : D’accord, alors je soutiens une solution à un seul État où tout le monde a les mêmes droits.

Israël : Vous appelez à la fin de l’État juif, monstre.

Occidental : Très bien, alors je soutiens la résistance palestinienne.

Israël : C’est soutenir le terrorisme. Vous êtes le Hamas et nous pouvons légalement vous assassiner.

Occidental : Puis-je au moins soutenir un cessez-le-feu permanent pour mettre fin au génocide ?

Israël : [arme son pistolet] Qu’est-ce que je viens de vous dire à propos du soutien au Hamas ?

Occidental : D’accord, je soutiens alors les Palestiniens qui vivent en tant que classe inférieure permanente jusqu’à ce qu’ils soient lentement éliminés en tant que peuple.

Israël : On se rapproche.

Occidental : Je soutiens l’expulsion de tous les Palestiniens de leur patrie historique par le biais d’un nettoyage ethnique ou d’une extermination avant la fin du mandat présidentiel de Donald Trump.

Israël : [range son arme] Voilà qui est mieux.

J’ai vu une vidéo dans laquelle deux médecins australiens décrivaient comment ils avaient dû pratiquer une césarienne d’urgence parce que la mère du bébé avait été décapitée par une frappe aérienne israélienne. Ce genre d’informations me rappelle toujours cette période de l’année dernière où tous les politiciens et les médias occidentaux nous disaient que les pires personnes au monde étaient les étudiants universitaires qui protestaient contre ce génocide.

La Flottille mondiale Sumud affirme avoir de nouveau aperçu des drones autour de ses navires, à quelques jours de son arrivée prévue à Gaza pour apporter de l’aide. Au début du mois, des drones ont largué à plusieurs reprises des bombes incendiaires sur les bateaux.

Cette nouvelle intervient alors que le ministère israélien des Affaires étrangères déclare que la flottille est un allié du Hamas et que Google diffuse des publicités sponsorisées par Israël présentant la flottille comme une opération terroriste.

Je ne sais pas si les Israéliens vont tuer ces courageux militants, mais on voit bien qu’ils en ont vraiment,

vraiment

envie.

Vous vous souvenez quand nous avons passé deux ans à regarder en direct un horrible génocide, puis que tout le monde a essayé de nous dire que nous devions pleurer et exprimer nos plus sincères condoléances lorsqu’un des propagandistes de ce génocide a été abattu ? C’était bizarre, non ?

Quand Biden mourra enfin, je serai beaucoup plus insensible et hostile que je ne l’ai jamais été à l’égard de Charlie Kirk, car il était objectivement plus meurtrier et destructeur. Et quand je le ferai, les conservateurs ne me crieront pas dessus en me disant à quel point il est mal de dire du mal des morts. Ces gens n’ont aucun principe ; ce ne sont que des PNJ à l’esprit grégaire qui essaient de canoniser un homme horrible parce qu’il partage la même idéologie qu’eux.

Vous n’allez jamais le croire, mais il s’avère que cette nouvelle dont tout le monde parle avec hystérie est utilisée pour faire avancer de nombreux projets préexistants de l’empire américain.

Les responsables du département américain de la Guerre ont annoncé qu’ils envisageaient d’utiliser Charlie Kirk comme outil de recrutement militaire. Vous pouvez ajouter cela à la liste de tous les autres projets pour lesquels ils utilisent la mort de Kirk pour faire avancer leur projet, comme le renforcement de la censure et de la surveillance et les attaques contre les groupes dissidents de gauche.

C’était prévisible dès le début. Ne jouez jamais leur jeu.

source : Caitlin Johnstone

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Par Daniel Vanhove , Mondialisation.ca, le 16 septembre 2025. Sur Reconnaissance de la Palestine vs ‘Israël’ : l’équation à renverser . Sans remonter à l’origine du sionisme que chacun pourra retrouver par ses propres recherches, et en s’en tenant à la version officielle des choses, tout, absolument tout ce qui concerne la Palestine et ‘l’entité sioniste-Israël’ est tronqué depuis le début. Soit, depuis l’établissement du

Le nœud du problème provient de cette funeste, illégale et illégitime décision prise par une série d’États – 33 voix pour, 13 voix contre, 10 abstentions, et sans l’avis des Palestiniens pourtant premiers concernés – à la sortie de la seconde guerre mondiale au cours de laquelle les pays alliés ont gravement failli à empêcher le régime nazi allemand de procéder au sordide plan d’extermination des juifs.

Procédant de la sorte, ils ont pensé que cela rachèterait moralement leur faute, nous chantant la main sur le cœur ’’plus jamais ça’’, mais la faisant dès lors porter par les Palestiniens qui n’ont pourtant rien eu à voir avec le génocide des juifs organisé sur le sol européen. La suite des évènements plus désastreux les uns que les autres pour les Palestiniens, découle de ce point de départ initial. Génocide que certains Israéliens n’ont jamais cessé d’utiliser en rappelant régulièrement ce que des leurs avaient subi lors de cette tragédie.

Depuis, la dimension eschatologique s’y est ajoutée, d’un côté comme de l’autre, rendant l’affaire encore plus compliquée voire inextricable puisque tout le monde sait que ’’les voies du Seigneur sont impénétrables’’. Et que, chacun ayant ses croyances, celle des premiers ne rencontreront jamais celles des suivants.

Naïvement sans doute, l’on aurait pu penser – espérer ? – que les pays arabo-musulmans seraient restés mobilisés par solidarité envers leurs frères et sœurs palestiniens. Hélas, cela n’a duré qu’un temps. Et à ce jour, en-dehors du Yémen et quelques groupes de résistance vivant en clandestinité, c’est sans compter les bassesses et les duplicités dont les humains sont capables dès lors que leurs intérêts priment sur leur honneur et l’idée qu’ils ont de la justice. D’autre part, aurions-nous quelque leçon à leur donner, quand lors des deux guerres mondiales, les pays européens se sont déchirés entre eux ?

Mais aujourd’hui, comment compter sur ces pays qui par piètre calcul qui les épargneraient, se sont soumis aux diktats américains en courant après une ’’normalisation’’ avec un régime terroriste qui, après la Palestine, le Liban et la Syrie, finira par les attaquer aussi comme on vient de le voir avec un premier bombardement sur le Qatar, resté sans réaction à la mesure de l’agression !?

Il y a quelques jours, en 72 heures, ce régime de terreur a visé impunément Gaza, le Yémen, le Liban, la Syrie, la Tunisie et le Qatar ! Le plan du ’’Grand ‘Israël’’’ avance, lentement, dangereusement, avec l’appui de millions d’évangéliques américains, beaucoup plus nombreux que les sionistes juifs.

S’y ajoutent les spéculations des uns, l’opportunisme des autres, la traîtrise, la sournoiserie, l’indignité et le déshonneur qui se généralisent et se troquent pour quelques valises de dollars, sans parler de la lâcheté de tous ceux qui détiennent l’information, voient le déroulement du drame des Palestiniens, ont le pouvoir d’intervenir mais regardent sans rien faire (je ne dis pas ’’sans rien dire’’ parce qu’au niveau de leurs déclarations verbales ces mêmes lâches rivalisent avec les éoliennes).

78 ans plus tard, voilà où nous en sommes : une Palestine dévastée, voire bientôt annexée totalement, avec l’odieuse complicité de la mentalité coloniale qui a toujours animé l’Europe (et l’asservissement de pays arabo-musulmans). N’est qu’à voir ce qui s’est passé au fil des siècles en Afrique, en Amérique au nord comme au sud, en Asie et en Australie pour reprendre les continents où la poigne suprémaciste coloniale européenne a exercé ses abominables crimes.

Comme il nous est impossible de refaire l’Histoire et de revenir en arrière, au moins devrait-on prendre le temps de se pencher sur le passé pour qu’il nous guide (peut-être ?) dans l’avenir. Et au moins devrait-on alors faire acte d’un minimum de décence et d’un maximum de responsabilité pour jauger les décisions prises par nos gouvernements antérieurs. En dresser le bilan. Et en corriger la trajectoire avec les réparations qui s’imposent au profit des Nations asservies et leurs citoyens spoliés.

Ces derniers temps, après bientôt 2 ans d’un génocide orchestré par le couple maudit israélo-étasunien avec la complicité tacite des Européens pour liquider Gaza et annexer ce qui reste de la Cisjordanie, l’on entend ici-et-là quelques voix timides – désignées désormais (ne riez pas) comme ’’héroïques’’ – se prononcer pour la reconnaissance de l’État palestinien. Cette annonce a même été brandie (ne riez toujours pas) comme menace envers ‘Israël’ par K. Kallas, la ’’haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la sécurité’’, sous réserve d’un cessez-le-feu à Gaza. Quelle hypocrisie ! Quelle honte ! Cette reconnaissance toute symbolique d’un Etat palestinien a juste l’effet inverse de celui annoncé : les responsables politiques israéliens déclarent à tour de rôle, et de manière décomplexée, qu’il n’y aura jamais d’État palestinien ! Comment donc, ces irresponsables politiques si prolifiques en déclarations creuses vont-ils contraindre le régime terroriste israélien à respecter ce qui serait le futur Etat palestinien si même le génocide qui se déroule en live sous leurs yeux ne les fait pas réagir avec fermeté en utilisant des mesures adéquates ? Quelle foutaise !

Je pense qu’après tant de décennies de gabegies et d’incuries diplomatiques, il n’y a que deux moyens de parvenir à une solution à la situation catastrophique du moment :

1/ soit, et puisque tout le monde voit bien qu’il n’y a que la force qui prévaut, une coalition armée, puissante et déterminée, contraint le régime de terreur israélien à revenir jusqu’aux frontières de la Ligne Verte pour y établir alors l’État arabe palestinien sur les frontières de ‘67… avec le risque d’entraîner un bain de sang encore plus important que celui auquel nous assistons, ce qui est donc peu probable

2/ soit, l’on renverse l’équation : puisque les racistes des divers gouvernements israéliens ne veulent pas reconnaître d’État palestinien, l’organisation des Nations-Unies dénonce l’État israélien et ne le reconnaît plus comme appartenant à la communauté des Nations, contraint ces dernières à rompre toute forme de contact avec lui, coupant au passage tout approvisionnement en pétrole (carburant de son armée), et ne reconnaît plus que le seul Etat arabe palestinien – la Palestine historique – où vivront tous les citoyens qui le désirent, selon les normes démocratiques qu’elle érige à tout moment comme modèle aux yeux du monde entier.

Sans décision énergique et résolue de l’ensemble des Etats face au drame humanitaire que l’on voit empirer et s’étendre chaque jour dans la région, celui-ci finira par exploser à la figure de ceux qui seront restés spectateurs, se contentant de vaines lamentations en pensant que leur éloignement de la zone de ce génocide les préservait de tout retour de flamme. Croyez-le ou non, cela ne durera pas, il y a urgence. Tant pour ceux de là-bas que pour nous ici. Les populations arabo-musulmanes qui depuis des décennies paient de leur chair et de celle de leurs enfants nos interventions militaires sous de faux prétextes, finiront par réagir à ces flagrantes injustices.

Une résistance plus forte, plus vaste et mieux organisée qu’actuellement en émergera. Demain… ou à la génération suivante, celle de nos enfants ou de nos petits-enfants, qui se souviendront alors de la duplicité de leurs parents, et pourront leur rappeler cet adage plus vrai que jamais et qu’ils ont ignoré : « Nos actes nous suivent ».

Daniel Vanhove Illusion bourgeoise quand tu nous tiens (NDÉ)

Voir en ligne : https://les7duquebec.net/archives/301960