Quelle honte ! S’abaisser jusqu’à déposer une gerbe devant le Mausolée et cela afin d’honorer la mémoire du chef communiste Ho Chi Minh – responsable du massacre à Dien-Bien-Phu de 2005 officiers, 60 000 soldats français et 43 000 indochinois – qui a torturé jusqu’à la mort des milliers de prisonniers, vos enfants, nos enfants.
Pourquoi, par la même occasion, ne pas rendre également hommage à Bourdarel, ce criminel français, responsable du Camp 113 et de la torture de centaines de militaires durant la guerre d’Indochine ? Et qui a terminé paisiblement sa carrière en France ?
Je me pose d’ailleurs cette question. Pourquoi suis-je étonné du comportement de ce Président : n’a-t-il pas également glorifié la date du 19 mars 1962, sans un seul mot à la mémoire des 1643 civils innocents et des 380 soldats assassinés par le FLN et l’ALN après cette funeste date ?
Sans oublier, bien sûr, de rappeler son jugement sur la colonisation française, ce crime contre l’humanité, et les hommages rendus à des traîtres français durant la guerre d’Algérie ainsi qu’à des héros algériens, nos ennemis.
Et en combien d’autres occasions a-t-il parlé alors qu’il aurait dû se taire et s’est-il tu alors qu’il aurait dû parler ?
Et vous semblez étonnés de ne pas l’entendre prononcer le nom de Boualem Sansal, toujours en prison à Alger et qui y restera jusqu’à sa funeste disparition s’il espère un soutien de, paraît-il, notre Président.
J’ignore, comme vous tous, la raison exacte de la gifle reçue par Macron dans l’avion (nous le saurons probablement un jour grâce à l’hôtesse de l’air qui a assisté à cet événement), mais ce n’est pas une gifle qu’il mérite, c’est un coup de pied au cul.
Également une pensée pour la centaine d’instituteurs assassinés par le FLN lors de la guerre d’Algérie.