Il va, tournant ses mains toujours l’une sur l’autre,
Se donnant ainsi l’image d’un bon apôtre…
Mais c’est d’un mal-être que le geste est le signe :
C’est à lui que le langage des mains l’assigne.
On dit des embarras qu’ils sont « péripéties »,
Mais non, président ! c’est de vos impérities
Que déboule toujours chacun des avatars
Dont vous êtes la cause toujours tôt ou tard.
Vos simagrées ne cachent que votre impuissance :
Plus vous vous dites ferme et plus l’obsolescence
De votre faconde se fait irrémissible,
Et de nos emmerdes vous êtes bien passible.
Notre peuple n’est pas qu’un troupeau de moutons :
Il se réveille enfin d’un roman-feuilleton
Et à vos faux semblants il fait un pied de nez
Balayant devant lui vos pauvres moulinets.
Il reste peu de temps pour faire vos bagages,
La porte de sortie vous dit « Allez ! Dégage ! »…
La comète est passée, laissant quelques fumées,
Le bougies de la mort sont déjà allumées. (3/10/2018)