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Le contingent n’était pas nécessaire en Algérie

, par  Manuel Gomez , popularité : 76%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Article du 15 avril 25
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J’ai souvenir de ces quelques lignes, d’un article publié sur le quotidien « L’Aurore » en 1964.
« Je me vois forcé de reconnaître que ce sont les socialistes et l’extrême droite qui ont le mieux défendu l’Algérie Française et la colonisation et qui ont combattu ceux qui la combattaient et que c’est la droite, les communistes et l’extrême gauche qui l’ont abandonnée et offerte à ses ennemis.
Quand je dis « la droite », il me faut tout de même préciser « pas toute la droite », uniquement la droite fidèle à De Gaulle, et surtout celle qui, à l’exemple de Michel Debré et de quelques autres, a trahi ses idéaux afin de conserver « ses privilèges ».
D’autres, tels Jacques Soustelle, Georges Bidault et quelques « gaullistes » ont su s’opposer à la politique d’abandon de De Gaulle ».
Mais ce sont également les socialistes qui furent responsables de la « fracture qui s’est produite entre la France métropolitaine et l’Algérie Française : 1956, Edgar Faure, président du Conseil, décide le rappel du demi-contingent libéré en avril et le maintien sous les drapeaux de celui de 1954.

Cette décision est très mal acceptée, et par les premiers intéressés, et par leurs parents.
Dès le 11 septembre, en gare de Lyon, des « appelés » refusent de monter dans un train pour Marseille.
Les mouvements de réfractaires se multiplient à Rennes, Rouen, Nantes, et de nombreuses autres villes.
L‘opinion publique métropolitaine ne comprend pas que des jeunes Français puissent se faire tuer pour défendre « ces riches colons qui vivent comme des pachas en Algérie. »
Le Pied Noir « qui a fait suer le burnous » aux Arabes pour s’enrichir devient l’ennemi, l’étranger.

C’était, à l’époque, ce que disait la presse, en grande majorité de gauche : « Le but était de défendre la France et non les Pieds Noirs ».
Était-il nécessaire de prendre cette décision impopulaire qui, c’était prévisible, allait causer une fracture entre les deux rives de la Méditerranée ?
(Surtout que, dès les premières embuscades, de jeunes appelés se faisaient canarder avant même d’être confrontés à l’ennemi invisible. Le 18 mai 1956, le « massacre » de 20 jeunes « appelés » – un seul aura la vie sauve et sera fait prisonnier – cause une immense émotion en France. Surtout quand on apprend que les villageois ont été égorgés, mutilés, émasculés, dépecés, et que les corps de ces malheureux ont été retrouvés totalement méconnaissables. L’unité FLN responsable de ce massacre sera anéantie quelques jours plus tard par les paras du 1er REP).
Bien sûr que ce n’était pas nécessaire.

Le contingent n’avait rien à faire en Algérie pour combattre les quelques milliers de fellaghas.
L’armée professionnelle y suffisait largement et les Unités Territoriales, une force de quelques 200.000 hommes, Français d’Algérie, étaient présentes pour y participer (Ces « UT », mises en place en 1955, mais susceptibles de participer à une révolte contre les décisions de De Gaulle, furent dissoutes après les « barricades de janvier 1960). Elles auraient très certainement concouru activement au putsch des généraux, quelques mois plus tard, mais cela aurait abouti à un affrontement armé entre les régiments d’appelés métropolitains et les « UT », ce que n’avait jamais envisagé le général Challe et c’est la raison pour laquelle il refusa d’armer les civils.

Ce putsch des généraux en Algérie sera condamné par le Premier ministre, Michel Debré, affichant ainsi un lâche reniement, après ces propos des années précédentes où « il jugeait légitime l’insurrection contre ceux qui s’élèveraient contre l’Algérie Française ».
Il avait pourtant en mémoire la récente déclaration du commandant Hélie Denoix de Saint-Marc : « On peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier. On ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de se renier, de se parjurer ».
Il est vrai aussi que Michel Debré n’était pas un soldat. Il pouvait donc se renier et se parjurer sans états d’âme !
Cette haine métropolitaine du « Français d’Algérie » était exacerbée par certains intellectuels d’extrême gauche, les porteurs de valises du réseau Francis Jeanson, qui finançaient le FLN et lui permettaient de s’armer et de massacrer nos enfants, vos enfants métropolitains et plus précisément un Jean-Paul Sartre, cette ordure, qui osait dédicacer le livre Les damnés de la terre, œuvre de Frantz Fanon, médecin psychiatre collaborateur des ennemis de la France : « Abattre un Européen, c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre. »

Cet « homme mort », assassiné par Sartre, voilà ce qu’en pensait Paul Reynaud, président du Conseil en 1939 :
« La colonisation est le grand fait de l’Histoire. Le fait colonial tend à combler une différence de niveau entre deux civilisations contemporaines.
Qu’ont retiré les indigènes de cette colonisation ?
Nous avons trouvé en Afrique les razzias, l’esclavage, la famine, les épidémies.
Nous avons donné la vie à des millions d’êtres humains.
Nous avons apporté la lumière dans les ténèbres.
Il est dans la nature des choses que les peuples arrivés à leur niveau supérieur d’évolution se penchent vers ceux qui en sont à leur niveau inférieur afin de les élever jusqu’à eux.
Les colonies ont enseigné aux Français le courage et la confiance. Elles n’accueillent pas les faibles, il faut avoir l’âme bien trempée pour y prospérer et seulement même pour y vivre.
L’élite qu’elles exigent et qu’elles forment aura le corps robuste et le cœur sans défaillance.
Ceux à qui il manque ces qualités s’élimineront d’eux-mêmes devant la rudesse de la tâche à accomplir. »

*Je crains fort que le peuple de la France actuelle n’ait plus ces mêmes qualités : « l’âme bien trempée, le corps robuste, le cœur sans défaillance » et que la rudesse de la tâche à accomplir, pour s’opposer aux nouveaux dangers qui le menacent, soit au-dessus de son courage. Son patriotisme n’est plus qu’un fantasme et son réveil sera bien trop tardif pour qu’il envisage même de l’entreprendre !

Voir en ligne : https://magoturf.over-blog.com/2025...