Médias partisans, d’accord, mais malhonnêtes à ce point, ce n’est pas joli, joli !

Dans les combats de MMA (mixed martial arts), vous savez que tous les coups sont permis, mais vous savez aussi à qui vous avez affaire et vous pouvez frapper sans vous retenir. Sur BFMTV, on vous invite à débattre avec des Français de tous les jours, que vous devez évidemment ménager pour ne pas choquer le téléspectateur, et vous vous retrouvez, sans qu’on vous prévienne, face à des militants purs et durs qui, eux, vous tapent dessus à bras raccourcis.

Dans les combats de MMA (mixed martial arts), vous savez que tous les coups sont permis, mais vous savez aussi à qui vous avez affaire et vous pouvez frapper sans vous retenir. Sur BFMTV, on vous invite à débattre avec des Français de tous les jours, que vous devez évidemment ménager pour ne pas choquer le téléspectateur, et vous vous retrouvez, sans qu’on vous prévienne, face à des militants purs et durs qui, eux, vous tapent dessus à bras raccourcis.

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C’était le 18 janvier, la « France dans les Yeux », émission animée par Bruce Toussaint. Un candidat à la présidentielle, en l’occurrence Eric Zemmour, répond aux questions que se posent les Français, représentés par un panel choisi pour sa diversité. Chacun des questionneurs est présenté succinctement, nom, âge, profession, résidence, et, s’il le souhaite, son vote aux premier et deuxième tour des présidentielles 2017.

Le principe même de ce type de « débat », où l’on s’adresse à des interlocuteurs qui sont annoncés comme des Français lambda, est, pour le candidat président interrogé, de prendre en compte qu’il a face à lui un citoyen qui ne sera pas forcément à l’aise dans une émission de télévision regardée par un million de personnes, et donc de se montrer bienveillant, de ne pas s’énerver, bref d’éviter de se conduire, quoi qu’il arrive, en parfait goujat. Rien à voir avec un débat entre professionnels, à la loyale, où chacun sait qui est en face, sait qu’il va prendre des coups, et ne se gêne pas pour en donner.

Chez BFMTV, certains des Français « lambda » retenus pour questionner Eric Zemmour se sont avérés pas si « lambda » que cela, en particulier une sexagénaire dont la présentation avait tout de la bonne dame bien sous tous rapports, grand-mère gâteau pour des petits-enfants aimants, musulmane méritante à qui on aurait donné Allah sans confession, issue d’un mariage mixte bretonne-kabyle, elle-même mariée à un Algérien musulman, la preuve vivante que l’Islam, loin d’être un problème pour la France, en serait plutôt la solution ! Madame Zaïna Terki, puisqu’il s’agit d’elle, donnait apparemment tous les gages du vivre ensemble, jusqu’à ce qu’elle refuse, ce qui était son droit, de dire pour qui elle votait, et nous fasse le récit surréaliste de sa vie paisible et heureuse dans la ville enchanteresse d’Aubervilliers, où, d’après elle, des jeunes de toutes les diversités communiaient dans un même amour de la France et de leur prochain - pour info, il y a trois mosquées à Aubervilliers, 65% de ses habitants sont musulmans (chiffres de la mosquée El Ansar), et les juifs qui n’ont pas pu s’exfiltrer doivent se compter sur les doigts d’une main -. Elle lut ensuite, d’une voix émue que Sarah Bernard aurait applaudie, un manifeste écrit dans le style fleuri des écolo-insoumis-cocos, qui peignait un Zemmour raciste, islamophobe, haineux, la litanie habituelle… Zemmour, qui avait commencé par répondre calmement à celle qu’on lui avait présentée comme une jeune retraitée méritante, s’aperçut rapidement qu’il avait en face de lui une militante islamiste aguerrie, formée à réduire au silence son interlocuteur par des interruptions incessantes. Aussi, à la surprise désapprobatrice du gentil animateur, il fit ce qu’on apprend dans les stages spécialisés : il profita d’un moment où elle reprenait son souffle pour lui claquer le bec d’un retentissant « ça suffit »… laissant sans voix la dame qui ne s’attendait pas à un traitement aussi inhumain, la pauvre... Ceux qui espéraient de ce traquenard une polémique anti-Zemmour (le vilain apprenti dictateur qui se fait, enfin, clouer au mur par une gentille mamie courageuse), en furent pour leurs frais. D’autant que dès le lendemain matin, les réseaux sociaux, merci à la fachosphère, avaient mené l’enquête et dévoilé la personnalité inquiétante de Zaïna Terki, laquelle, bon petit soldat de l’Islam, essaya quand même, mais sans succès, de faire croire qu’elle était depuis harcelée et que sa vie en était brisée. Mais pour une fois, même les médias mainstream n’ont pas donné suite, ce qui traduit une certaine évolution…

Bruce Toussaint, s’apercevant du flop de sa première « mine », nous sortit alors de sa manche deux autres jokers qui devaient dézinguer le Z. Un professeur d’Histoire à l’université de Nanterre, Franck Collard, qui se présenta comme modéré, mais qui, comme tous ces pseudo-sachants drogués à l’idéologie de la « cancel culture », dévoila rapidement sa vraie nature en sommant Zemmour de se prosterner devant l’autorité des « savants » détenteurs de la vérité, ce qui le fit bien rire. Vint enfin un jeune yuppie, Alwin Bourgeois, portrait craché du directeur de la chaîne, Marc Olivier Fogiel, qui lui posa la question qui devait l’achever : comment un délinquant multi-condamné, à côté duquel Nordahl Lelandais et Mohamed Merah sont des agneaux, peut-il oser briguer la présidence de la République Française ? Sauf qu’il y a longtemps que les Français ne sont plus dupes des procès faits depuis des années à Zemmour. Les condamnations qu’il a subies, si elles sont infamantes, c’est pour les juges qui les ont prononcées, pas pour lui. Et puis il s’est avéré que ce distingué et fort soigneusement habillé jeune homme est un militant UDI proche de l’islamo-centriste Jean-Christophe Lagarde, une référence.

Bien, pour conclure sur une note rigolote, hier, sur mon PC, s’affichait le fil d’infos que Microsoft inflige à ses utilisateurs. J’allais le supprimer quand je tombe sur un titre ravageur : « Anne-Claire Coudray recadre Eric Zemmour en plein direct au JT de 20 heures après une bourde du candidat ». Stupeur et consternation ! Qu’est-ce qu’il a encore dit qui va faire les choux gras des gazettes malveillantes ! Hé bien tenez-vous bien, sinon vous allez tomber : il l’avait appelée « Anne-Marie » au lieu de Anne-Claire !

par NEMO